Qui dit pêche en bateau dit dérive. Que cette dernière soit le résultat du vent, du courant voir des deux cumulés une bonne gestion de cette dernière c’est l’assurance de pêcher de manière optimale. Voici quelques pistes pour vous simplifier la vie les prochaines fois.

Vent provenant de la berge prospectée :
un cas classique du début de saison quand les poissons cherchent de l’eau un peu plus chaude. Ils sont sur la rive abritée du vent. Vous placez le nez du bateau vers la rive en adoptant un cap plus ou moins parallèle à la rive. Pour faire simple : plus le vent souffle fort, plus le nez du bateau est orienté dans son axe. Si vous pratiquez à deux, dans ce cas de figure, le plus simple consiste à pêcher tous les deux depuis l’avant si le vent souffle vraiment fort.


Vent qui vous pousse vers la berge prospectée :
un cas très classique une fois que l’eau s’est réchauffée un peu, la rive battue par le vent devient la plus productive. On oriente alors la pointe du bateau vers le large. Encore une foi plus le vent est fort plus on oriente le cap du bateau dans l’axe de ce dernier. Si vraiment le vent souffle fort et qu’il y a des vagues le fait de passer à deux à l’arrière lève le nez du bateau et vous embarquez un peu moins d’eau par l’avant.


Grande dérive avec un vent soutenu :
un classique pour les pêches en lac avec peu de dénivelé. On fait de grandes dérives en se servant du vent pour pousser le bateau par le travers. L’avantage c’est que l’on peut pêcher à trois pêcheurs en même temps avec trois trajectoires différentes. C’est l’approche idéale pour des pêches en oblique de type verticale, drop shot, plomb palette. On couvre un maximum de terrain sans trop taper dans les batteries. Le bateau est perpendiculaire à l’axe du vent le cap du moteur électrique est opposé au vent. En général il convient d’avoir une rotation plus ou moins régulière entre les deux caps proposés sur le schéma pour garder l’axe de dérive. C’est en effet bien rare que le l’inertie du cul du bateau compense idéalement le moteur électrique.


La dérive avec vent et courant cumulés :
un grand classique en rivière courante, le vent arrive par le travers. Il convient alors de voir quel facteur a le plus d’influence sur la dérive et de mettre le cap un peu plus vers ce dernier. Une pêche assez dynamique car à chaque poste vous devez adapter réglage et puissance du moteur. La pire des situations intervient quand le vent remonte la rivière et qu’il annule l’effet du courant. Un vrai casse-tête!

Les petites astuces :
la gestion de la dérive a vraiment une importance considérable dans le confort de pêche et dans le résultat de la journée. Soyez indulgent avec celui qui pilote le bateau, il pêche beaucoup moins que vous et ratera des poissons pendant qu’il cherche son cap, la télécommande etc… Les exemples ci dessus sont pris en partant du principe que nous avons un moteur électrique à l’avant. Si il se trouve à l’arrière vous avez juste un petit exercice de réflexion à réaliser mais c’est le même principe en plus simple. En effet avec un moteur arrière le bateau a davantage d’inertie, il a par conséquent moins tendance à partir en dérapage à la moindre faute d’inattention.

Enfin, les journées avec de grosses bourrasques, pour éviter de les subir, regarder la surface de l’eau. Vous les verrez arriver, anticiper les en augmentant la vitesse du moteur. C’est loin d’être parfait mais c’est toujours mieux que de se faire embarquer franchement et de tenter un rattrapage tout pourri!

Bien gérer les dérives est une véritable science, quand c’est bien fait on ne se rend pas compte de la chance que l’on a. Il suffit bien souvent de s’y coller pour bien comprendre de quoi il s’agit. N’oubliez pas de remercier celui qui a sacrifié de son temps de pêche pour votre confort et n’oubliez pas qu’une partie de votre réussite lui incombe.

Prenez soin de vous et de vos familles. Un grand merci au services qui continuent d’œuvrer pour nous. A bientôt derrière vos écrans!
Un très bonne article pour mes début avec une embarcation et qui plus et moteur arrière… L’idée du plomb palette sans moteur me plaît bien surtout que sur les lacs du coin bcp sont uniquement autorisés aux moteur electrique et très venteux.
Je manquerai pas de faire un retour avec ou sans poisson
Bonjour Nicolas,
en effet le plomb palette dans la dérive du bateau c’est un vrai bon plan.
Tiens moi au courant de tes résultats ça me fera plaisir.
Bonne fin de journée.
merci encore pour le partage de ton expérience Gael, vraiment des articles très intéressants .
Bonjour Jérôme,
heureux que cette petite série d’articles te plaises.
Bonne fin de journée.
bonjour gael toujours un plaisir ces lectures elles m’ont souvent apportées les solutions a mes prises de tete ….
Bonjour Pierre-Louis,
je prend cela comme un compliment. merci beaucoup.
Bonne journée